Séquence 4 – Texte 3
André GIDE Les caves du Vatican « Excipit : Lafcadio et Geneviève »

Introduction

I – Le point de vue de Lafcadio.

A – Une situation mal comprise.

Geneviève lui conseille de se rendre à l’Église (l.3) Lafcadio ne se sent pas coupable mais incompris, il ne veut pas se repentir et elle ne comprends pas.

B – (l.4-7) : du narrateur à Lafcadio (focalisation).

Lafcadio comprends que Geneviève a raison. On passe du narrateur à Lafcadio avec « Fâcheux... » discours indirect libre, ce sont les pensées de Lafcadio.

C – (l.8-12) : deuxième mouvement.

Démarche du personnage : après l'avoir repoussée, il veut se rapprocher d'elle, c'est une manière de se venger de Julius. Le mot « rancune ». « Pieds nus » → dans les mules → désir de Lafcadio mule de soie → classe sociale → il veut la reconnaissance de cette classe et le désir de Geneviève. Il va essayer avec Geneviève ce qu'il a raté avec Julius. Il va refaire le geste de la pousser mais de façon plus calculée.

D – (l.13-21) : l'opposition entre le ressenti et le dit.

(l.13-15) troublé, paumes brûlantes → désir ; fer glacé... ce qui est à l'extérieur et qui peut le calmer. (l.16-21) il l'a traite de fille de bonne famille, « votre père » « vos » elle est du côté de la loi alors que lui « mon cœur » il est du côté du cœur. Il lui dit que s'il va se livrer c'est à cause d'elle, il la rend coupable du fait qu'il va être emprisonné. (l.19). (l.21) « poignée de main... » veut la mettre dans son lit donc Geneviève va se décider.

II – Le point de vue de Geneviève (l.22-33). A – Il permet de cacher les pensées de Lafcadio et de montrer que Geneviève est dupe.

B – Le passage à la pensée de Geneviève.

Le conditionnel montre qu'elle n'ose pas encore indiquer qu'elle n'y arrive pas. Ça montre qu'elle hésite, elle se sent impuissante, on est en train de penser aux pensées « ton glacé » (l.23)

C – La pensée de Geneviève.

Elle aime Lafcadio. Lui a basé son discours sur les différences