Cette publicité s'inscrit dans la tradition du conte animalier. La première image nuas présente une clairière. Il nous semble que la délimitation faite par l'arbre sur la gauche et le talus sur la droite délimite la scène comme un tableau. Le passage de l'oiseau donne une impression bucolique. L'effet de zoom nous conduit jusqu'au premier petit cochons à l'ouvrage. En gros plan, nous remarquons à son sourire qu'il semble satisfait de son travail pourtant à l'arrière plan, derrière un arbre sombre une ombre s'agite. Apparaît le visage traditionnel du grand méchant loup dont la méchanceté et la voracité sont mis en valeur par l'immensité de sa bouche ainsi que par les veines dans ses yeux symbolisant la fureur. Sont opposés alors de manière traditionnel le prédateur et la proie.

Le plan suivant nous présente alors l'ombre terrible du loup recouvrant en plongée le pauvre porcelet qui s 'enfui vers sa maison de paille. Sans surprise, tout comme dans le conte original, le souffle du loup suffira à faire disparaître la demeure.

La suite est tout aussi classique, le porcelet rejoins son frère dans une maison en bois qui ne résistera pas mieux au souffle du loup. Ce dernier tout aussi terrible, les griffes acérées comme un vautour se précipite vers la troisième demeure, la maison en brique. C'est là que les choses différent par rapport au conte. Normalement le souffle du loup ne devrait pas parvenir à écraser la maison en brique et la morale du conte serait la suivante : l'effort engendre la sécurité (c'est grâce à un travail acharné que le cochon maçon a pu protéger sa famille, ces frères n'ayant eu que le courage de faire de petites cabanes). Comme dans tout conte, les héros sont personnifiés, leur vêtement et leur habitation les font dépendre du genre humain. Ainsi la leçon de courage s'adresse aux hommes et elle s'accompagne d'une incitation à la solidarité ( pour s'en sortir les cochons doivent s'entraider). Et pourtant la maison s'écrase et la publicité