Faculté de juger - kant - explication de texte
Kant définit ce qu'est le finalisme au tout début de ce texte. L'homme a besoin de la finalité et peut connaître le monde grâce à ce principe, mais ce principe doit rester une méthode de réflexion sur la Nature et pas une croyance qui mettrait l'Homme au centre du monde.
Ensuite il dit que le but est « donné » aux choses mais que c'est à l'homme lui-même de « se donner » un but. Kant affirme que nos sentiments ne nous donnent pas le but final des choses et montre que le fait d'avoir le bonheur comme « fin dernière » est pour l'homme inutile pour expliquer sa raison d'être, sa valeur.
Enfin, pour que l'homme soit le but final de toute chose, il doit être moral.
Qu'est-ce que le finalisme et pourquoi l'homme doit-il s'y référer pour penser la Nature ? (le rapport de l'homme aux choses.) Pourquoi le bonheur n'est-il pas le but de l'homme ? (le rapport de l'homme à l'homme lui-même.) Quelle valeur ou quel sens l'homme doit-il donner à son existence?
Tout d'abord (l.1 à 14) Kant parle de « l'entendement le plus commun », il mentionne donc le commun des mortels, tous les hommes. Tous les hommes seraient face aux questions existentielles, Kant donne un certain statut à l'homme en général : il est doué de raison quel qu'il soit.
Et lorsque cet homme réfléchit à la Nature, il ne peut s'empêcher de penser à une multitude de mondes emboités et dépendants les uns des autres, comme un assemblage de petites pièces qui serait au service de l'homme.
Cette idée-reçue porte sur le finalisme, l'homme est tellement attaché à cette idée qu'il ne peut s'en défaire, il croit depuis toujours que tout serait fait pour lui et que s'il n'y avait pas l'homme le monde serait sans fin.
Dans la phrase « comme s'il devait y avoir quelqu'un qui puisse contempler le monde » (l.10) on voit que Kant n'adhère pas à cette théorie anthropocentriste, « comme si » montre que