Exposition brune, blonde
« Brune, Blonde »
Exposition à la Cinémathèque de Bercy
« Brune, Blonde » est une exposition entièrement dédiée aux chevelures de femmes. L’exposition présente de nombreuses choses. Elle présente des extraits de films, des photographies, des tableaux, des courts métrages, des sculptures…
Elle est divisée en 5 chapitres, 5 salles thématiques :
1°) LE MYTHE : Dans cette salle, il y a une présentation de la chevelure comme étant fantasmée. La chevelure nourrit l’imaginaire du XIXème et XXème siècles et les stars sont à l’affiche dans cette salle. Du tableau de Lana Turner d’Andy Warhol aux premières pages des grandes stars de grands magazines de mode. Des extraits de films sur un écran géant décomposé de petits écrans montrant Marylin Monroe aux portraits de Brigitte Bardot ou de Kristin Scott Thomas enlevant une perruque blonde ; la blondeur souveraine, symbolisée ici comme sex-symbol et affrontant sa brune rivale.
2°) HISTOIRE ET GEOGRAPHIE DE LA CHEVEULURE : La blonde a été établie au fil du XXème siècle comme le modèle de féminité absolue. La conception de la blonde a évolué dans le cinéma hollywoodien, on est passé de la blonde mise à l’écart, jusqu’aux années 30 aux rôles d’épouse fidèle à celle de la blonde tentatrice durant les décennies suivantes. Dès la fin des années 30, Hitler récupère le mythe de la blondeur pour l’utiliser à des fins raciales. Répandu aux États-Unis et en URSS, le modèle de la blonde exclut les minorités de l’imaginaire national: les noires et les latino-américaines en Amérique, les minorités ethniques en Russie. Mais de nos jours, la montée en puissance de nouveaux modèles venus d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine fait tourner le vent de la mode. Les codes de beauté capillaire finissent par se métisser et affaiblissent le mythe de la blondeur.
3°) LES GESTES DE LA CHEVELURE : La gestuelle liée à la chevelure s’inscrit dans une longue tradition iconographique, particulièrement riche dans la deuxième moitié