Exposé sur constantinople
Constantinople et l’empire byzantin furent prospères pendant 5 siècles grâce nott ament au commerce Europe – Asie, car cette ville était le terminus de la route de la soie, partant de Chang’an, au centre de la chine. Cette route de la soie doit son nom à la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie.
Constantinople était le plus grand emporium ( = comptoir dans un pays étranger ) du Moyen Orient jusque en 1453. C’était le principal entrepôt des produits orientaux qui, dés le 11e siècle, au détrônement d’Alexandrie et d’Antioche recevait de nombreux produits par la mer noire, comme du blé scythe ou bulgare, des esclaves slaves, des fourrures nordiques, ou de l’ambre Baltique ou de l’aise mineure, et aussi de l’occident, comme les blés et vins d’Italie, le sel de l’adriatique, les esclaves des Balkans ou les bois de Dalmatie. L’implantation du ver à soie en Asie Mineure, puis en Italie du Sud permit l’essor d’un artisanat de la soie à Constantinople. Les Byzantins importaient des tissus d’Orient, d’Egypte et de Syrie, mais le textile est aussi la plus important des marchandises exportées
L’artisanat constantinopolitain en général et l’artisanat de luxe en particulier s’exportent facilement : les fabriques de la ville préparent les mosaïques d’Italie, façonnées pièce par pièce.
A cela s’ajoute l’activité du port, plaque tournante du commerce de la méditerranée orientale qui assure le transit des marchandises venues de la mer Noire ou du Levant.
L’importance de l’activité commerciale contribue à faire de Constantinople le centre industriel de l’empire et y provoqua l’afflux des marchands étrangers qui y constituèrent des colonies (Bulgares, Russes, Italiennes).
Par la suite, pour la première fois des étrangers se voient attribuer la franchise douanière