Exposé sur le stoïcisme

890 mots 4 pages
Le stoïcisme

Le stoïcisme est une école philosophique de la Grèce antique, fondée par Zénon en 301 avant Jésus Christ. Ce nom provient de l’emplacement où avaient lieu ses leçons, le portique (stoa en grec). C’est par la suite un courant hellénistique qui a traversé les siècles, subi des transformations, puis exercé diverses influences, allant de la période classique en Europe jusqu’à nos jours.
Cette philosophie exhorte à la pratique d’exercices de méditation conduisant à vivre en accord avec la nature et la raison pour atteindre la sagesse et le bonheur. On distingue trois périodes du stoïcisme :

- L’ancien stoïcisme qui couvre tout le IIIème siècle avant J-C, représenté par Zénon (335-264 av J-C), puis par ses disciples Cléanthe d’Assos (321-223 av. J-C) et Chrisippe de Soloi (280-200 av J-C) - Le moyen stoïcisme qui traverse les II et Ier siècle avant J-C, avec des penseurs comme Diogène de Babylone, Antipater de Tarse et son disciple Panétius de Rhode. - Le stoïcisme impérial durant les deux premiers siècles après J-C, avec Sénèque, Epictète et l’empereur Marc Aurèle.

Les concepts fondamentaux

• Ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous : C'est la distinction rectrice de toute la morale stoïcienne : le sage, selon Épictète, doit s'exercer à ne vouloir que ce qui dépend de lui et à subir sans rechigner ce qui n'en dépend pas. C'est le sens de la devise stoïcienne : c'est-à-dire « supporte et abstiens-toi ».
• Le choix réfléchi : il s'agit de ne désirer que ce qui dépend de nous. Par exemple, il dépend du capitaine de vérifier les cordages et l'état du navire avant d'entreprendre sa traversée, il ne dépend pas de lui de rencontrer ou non la tempête. Il faut donc faire ce qui est en notre pouvoir et subir sans colère ce qui n'en dépend pas.
• L'ataraxie : cette notion est partagée avec les épicuriens et la plupart des écoles antiques. L'idée, c'est que notre état initial est celui du trouble intérieur, et qu'il faut

en relation

  • Corrigé d'exercice 4
    13786 mots | 56 pages
  • inquiétante étrangeté
    315 mots | 2 pages
  • Britannicus acte ii scène 2
    15396 mots | 62 pages
  • Thesee dans Oedipe a Colone
    1683 mots | 7 pages
  • Lecture analytique sénèque de la vie heureuse
    455 mots | 2 pages
  • Explication du texte Epictète
    297 mots | 2 pages
  • Peut-on être heureux en tout circonstance?
    920 mots | 4 pages
  • Le survenant
    422 mots | 2 pages
  • Sénèque
    444 mots | 2 pages
  • Epictete
    439 mots | 2 pages
  • Ulysse
    384 mots | 2 pages
  • Épicure
    265 mots | 2 pages
  • Aritote
    258 mots | 2 pages
  • Epictète
    972 mots | 4 pages
  • Le philosophe scythe
    934 mots | 4 pages