exposé
Nous allons tout d’abord commencer par définir les termes du sujet. La géographie physique a « pour objectif de décrire, comparer et expliquer les paysages du globe. » (selon François Saur). Il est donc ici question d’expliquer, de comprendre un paysage. Nous rappelons qu’un paysage est un espace délimité, et plus précisément « un système qui s’offre en partie à la vue des individus et des sociétés et qui est produit par l’interaction des phénomènes naturels et d’actions anthropiques. » (selon Laurent Lespez). Le paysage se comprend à l’aide d’une approche systémique, ce qui signifie que son fonctionnement dépasse la seule somme de ses éléments. Ces-derniers sont respectivement : la lithosphère, l’atmosphère et l’hydrosphère, puis la pédocénose, la zoocénose, la phytocénose et enfin la noosphère. Ici nous nous intéresserons seulement à la lithosphère. Nous nous demanderons en effet si la composition minérale d’un paysage nous permet-elle de comprendre ses mécanismes de formation ?
Pour répondre à la question, nous allons étudier des roches de types différents présentes à divers endroits de la lithosphère. La lithosphère se compose rappelons-le de la croute terrestre et de la couche supérieure rigide du manteau supérieur divisée en plaques.
Premièrement le basalte. Cette roche noire est une roche dite magmatique et volcanique. Son origine est interne, c’est-à-dire qu’elle provient de l’asthénosphère (la partie inférieure du manteau supérieur). Cette roche se forme au niveau de dorsales, zone où deux plaques océaniques divergent, où le magma de l’asthénosphère remonte vers la surface. Son refroidissement rapide au contact de l’eau forme le basalte. Mais ce-dernier peut aussi se former à d’autres endroits au cours de ce qui s’appelle le volcanisme de point chaud.
Ainsi des iles volcaniques peuvent se former. Si on observe la composition minérale d’un paysage