Extrait 2 Poe Sie
Introduction :
Le XIXe siècle est marqué par le Romantisme qui inspire la poésie lyrique, la sensibilité. Baudelaire à lui dépassé cette esthétique lyrique en se tournant vers la modernité. Ainsi, Le Fleurs du Mal s’insère dans le Romantisme mais également dans le Parnasse qui pourtant s’opposent, puisque le Parnasse a pour principale caractéristique de privilégié la forme au fond contrairement au Romantisme.
Baudelaire s’est inspiré de Romantiques allemands tel que Wolfman, puis a repris leur théorie des correspondances en les approfondissant. Il existe deux types de correspondances : celles entre les cinq sens, dites horizontales, puis celles entre les sens et des états moraux, dites verticales. L’union de ces deux correspondances constitue selon B, un Idéal.
Ce poème Correspondances est un poème didactique qui explicit progressivement la théorie des correspondances dans un cadre loin du monde humain que B méprise, celui de la nature, où les correspondances sont omniprésentes et constituent l’Idéal baudelairien.
Problématiques :
Comment Baudelaire explicit-il dans ce poème la théorie des correspondances ?
En quoi le titre convient-il au contenu du poème ?
Lecture méthodique analytique
Tout d’abord, j’analyserai le premier quatrain, ensuite j’étudierai le second, et enfin je commenterai les tercets. Ainsi je conclurai l’analyse.
1er quatrain :
Il est construit en deux parties (V1/2 et V3/4) définissant la relation entre l’homme et la nature
Vers 1 et 2
Il s’agit d’une définition de la nature à l’aide d’un verbe d’état « est » (V1). Il s’agit également d’un présent gnomique. B définie cette nature comme un « temple » (V1), c’est-à-dire un lieu intermédiaire entre l’homme et l’au-delà
Le terme « piliers », qui participe à l’oxymore « vivants piliers » (V1) puisque par définition un pilier est inerte, souligne une élévation spirituelle au travers d’une image de verticalité.
La nature est personnifiée, rendue vivante par B