familiale

1471 mots 6 pages
« La Familiale » de Prévert

Jacques Prévert est né le 4.02.1900 et est mort le 11.04.1977. Il a eu beaucoup de mal à se faire reconnaître des critiques car on lui reprochait sa poésie trop simple A présent, il est considéré comme un des plus grands poètes du XX° siècle et il est publié dans la collection de La Pléiade, synonyme de consécration, d’honneur pour un écrivain. Dans les poèmes du recueil Paroles (1946), Prévert rapporte des scènes inspirées du quotidien banal ou insolite. Avec tendresse ou ironie, sarcasme ou émotion, il conduit son lecteur à tourner vers le monde un regard différent, pour saisir avec une naïveté étonnée la réalité que masquent l’habitude ou l’indifférence. Ecrit en vers libres, le poème intitulé « Familiale » évoque avec une monotonie répétitive la situation de trois personnes constituant une famille : le père, la mère et le fils. La simplicité des occupations et des gestes, le choix d’un vocabulaire très proche de la langue parlée familière concourent à créer une impression de grande banalité. Seule « anomalie » du tableau, la présence latente de la guerre, si intégrée pourtant à l’ensemble qu’on la remarque à peine. N’est-ce pas une façon d’en critiquer la banalisation ?
Plan :
La monotonie d’une scène familiale
La guerre intégrée et banalisée
La dénonciation du conformisme
Partie 1 :
1/ La structure répétitive
On remarque que les sujets sont constitués par les personnages, tantôt seuls, tantôt ensemble (le père et la mère), qu’ils sont parfois remplacés par des pronoms.
Cette reprise crée un effet de monotonie
Cet effet est accentué par la répétition des verbes « faire », « trouver », et « continuer » et par celle des mots qui jouent le rôle de complément d’objet « tricot », « affaires », « guerre ».
Le fait de répéter des affirmations très proches qui reprennent les mêmes termes donne au texte l’aspect d’une litanie, lassante, qui suggère la

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