Droit de la famille
Introduction :

I. La famille : Une institution familière et incontournable

Le terme « famille » désigne un groupe d’évènement qui présente des caractères communs, l’appartenance à une famille est un moyen d’identification. La famille est un groupe où une personne grandie. Une personne peut ne pas avoir de famille mais la famille est une référence constante. La famille s’intéresse à de nombreuses disciplines :
Sociologie : C’est un fait social, signifie l’évolution des faits sociaux. Les travaux des sociologues sont importants pour les juristes car souvent le législateur s’y réfère. Une analyse est faite pour tirer des conséquences juridiques.
Psychologie : Car la famille est un lieu de conception de la personne.
Économiste : En tant qu’unité de consommation et de production.
La famille est une institution au sein de la société, c’est un pilier dans la construction de l’organisation de la société.

II. Approche juridique de la famille

A. Absence de définition de la famille

Il n’y a pas de définition de la famille, elle n’est pas envisager en tant qu’entité comme l’ai une personne morale. Le code civil ne connaît que les personnes et les liens qu’elles ont entre elles. La famille c’est aussi l’altérité. Toutefois on trouve le mot « famille » dans le code civil de manière indirecte comme par exemple dans l’article 215 qui vise le logement de la famille. L’article 217 vise l’intérêt de la famille tandis que l’article 407 parle du conseil de famille. L’intérêt de cette approche est qu’il est possible de faire évoluer les liens entre ces personnes sans être prisonnier d’une définition de la famille et il n’y a pas de conception figée de la famille. Il n’y a pas une mais des familles, on appelle cela une famille plurielle. Carbonnier a dit : « à chacun sa famille et à chacun ses droits ». Si le code civil n’a pas de définition, il précise les liens familiaux qui se construisent autour de la personne.

1. Les liens familiaux envisagés