Familliale - jacque prévert
Jacques Prévert est un poète cinéaste, dialoguiste du Xxeme siècle (1900 – 1977 ). Il a écrit des poèmes d’inspirations populaires, fantastiques et engagées que l’on peut retrouvé dans les recueils « Paroles » (1945), et la pluie et le beau temps (1955). Il refusait les contraintes de vers autant que les contraintes sociale. Il denonce et critique par l’intermédiaire de ce poème, la banalisation de la guerre.
Ecrit en vers libres, le poème intitulé Familiale évoque avec une monotonie répétitive la situation de trois personnes constituant une famille : le père, la mère et le fils. C’est une satire sociale. Elle est construite sur une tragédie puisque le fils meurt à la guerre à la fin du texte. La simplicité des occupations et des gestes, le choix d'un vocabulaire très proche de la langue parlée familière contribuent à créer une impression de profonde banalité. Le poême ne contient aucun adjectif qualificatif et aucune ponctuation. Il n’y a aucun connecteur temporel ( sauf « quand » v.14 ), il n ‘y a donc pas d’evolution. L’emploi du présent d’habitude permet d’appuyer sur la répétition des activités du quotidien. Dès le début du texte, on déduis l’avenir tout tracé du fils. Plusieurs mot son repris : mère, père, fils, affaires, guerre ; il n’y a pas de terme unique, ce qui renforce l’uniformité du poème. Les quatres principaux rimes que l’on retrouve tout au long du texte sont les rimes en [er], [o], [is], [ote]. Le résonnement est étroit et pauvre, l’ouverture d’esprit est restreinte etant donné toutes les répétitions. Les deux phrases interrogative du texte, créent une sorte de complicité avec le lecteur. Le vers 18 se distingue, « Le fils est tué il ne continue plus » c’est la seule rime en [u], cela ne rompt pas pour autant les activités du père et de la mère, tout continue comme avant, les affaires d’une part, le tricot de l’autre. Rien n’est dis sur la peine des personnage, c’est une tragédie silencieuse. Dans ce texte, la guerre