Suite de la nouvelle à chute de Fredric Brown « Fantômes et Farfafouilles » :

Attendre d'être entrés dans la maison l'aurait mis en retard de trente secondes. Mais sur le porche, dans l'obscurité, il n'y avait aucun danger ; il ne risquait rien, pas plus qu'à l'intérieur de la maison. Il abattit la matraque de toutes ses forces. Le pot sur l'étagère au dessus était tombé sur la malheureuse, elle tomba à terre et vu l'angle de sa nuque, il su qu'elle ne se relèverais pas. Il maquilla parfaitement la scène par un accident. Quant à son mari, si la police venait à le retrouver, il dirait qu'ils étaient sur le point de se séparer lui et sa femme et c'est ainsi qu'elle était rentrée seule. Il décida alors d'aménager le soir même dans une petite ferme abandonné des environs. Au début, il appréciait cette ferme par son coté rustique et chaleureux, mais au fil des heures cela changea. Car c'est ainsi qu'a 23h il repensa à leur rencontre et à tout ces moments passés avec sa femme jusqu'à aujourd'hui. Il se sentit enfin libre et léger. Trente minutes s'étaient écoulés, il était donc 23h30 et il pensa à l'expression et aux yeux vitreux de sa femme. Il voyait son visage partout ; à la télé, dans les journaux et même dans ses pensées... Et tout lui rappelait son odeur. Le remord s'installerait-il en lui ? Il refusa de l'admettre. Il était minuit lorsqu'il sursauta d'un cout, car il crut entendre des pas, peut être ceux de sa femme ? Mais elle était morte, tout ça n'avait aucun sens. Puis il se passa autre chose, dans sa chambre, il crut entendre la voix de sa femme. Mais il avait juste oublier d'éteindre la télé ! Pourtant cet oubli installa le doute en lui. Avait-elle pu survivre ? Non c'était impossible, il l'avait vu morte de ses propres yeux. Ou alors aurait-elle pu revenir de l'au delà, pour peut être le hanter ? Mais il ne croyait pas à ses choses là, car pour lui les esprits n'excitaient pas. Il était Une heure du matin et il ne dormais toujours pas car il