Les fausses confidences - marivaux (acte i, scène 2)
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux né le 4 février 1688 et mort le 12 février 1763 à Paris, communément appelé Marivaux, est un écrivain français. Homme solitaire et discret, il fût longtemps mal compris. Avant d’être un dramaturge, il était journaliste et romancier. Il écrivit pour les Comédiens italiens, entre 1722 et 1740, des comédies sur mesure. Il est, après Molière, Racine, Corneille et Musset le cinquième auteur le plus joué par la Comédie française. Les Fausses Confidences est une comédie en trois actes et en prose de Marivaux jouée pour la première fois le 16 mars 1737 par les Comédiens italiens. Avec cette pièce, Marivaux met en scène le triomphe de l'amour. Dubois, l’assistant d’Araminte, une riche veuve, met en place un complot avec son ancien maître Dorante, afin qu’il puisse épouser sa maitresse. Grâce à Dubois, un valet rusé, Araminte ouvrira les yeux et refusera son mariage arrangé avec le Conte pour Dorante.
Le texte présenté ici met en scène Dubois, qui s'efforce de convaincre Dorante des chances qu'il aurait de réussir dans cette entreprise amoureuse. En quoi cette scène d’exposition permet la mise en place de l’intrigue ? Dans un premier temps nous parlerons d’une scène d’exposition qui oppose les deux personnages principaux et enfin, nous étudierons la mise en place d’un complot amoureux.
I – Une scène d’exposition qui oppose les deux personnages principaux :
Tout d’abord nous pouvons voir que le discours de Dubois est l'antithèse de celui de Dorante.
Il est enthousiaste et transmet son énergie communicative au lecteur comme on le voit a la ligne 7-8 "allons, Monsieur, vous vous moquez /entendez-vous?". Les modalités exclamatives sont les marques de l'enthousiasme (6)"Point de bien ! Votre bonne mine est un Pérou !" ou de l'impatience (31-32) "Oh! Vous m'impatientez avec vos terreurs : eh que diantre !". La répétition du mot « infaillible » (10-11) montre son assurance. Dubois est sur de lui (14) "Oui, je le soutiens". Il