Les textes « faut-il avoir peur de manger ? » et « la vache folle et après ? » nous parle des effets que nous portons à nos aliments à travers certaines crises alimentaires.

« Faut-il avoir peur de manger ? » une question que de nos jours beaucoup de consommateurs se pose car ils n’ont plus confiance en leurs aliments. Tous les aliments deviennent alors suspects.
La science est associée de façon négative à cette peur. Le monde de la nourriture est devenu menaçant. Malgré tous les progrès qui ont tout de même été réalisés en matière d’alimentation, dans ces moments de crise c’est comme s’ils n’avaient jamais exister.
L’enquête SU.VI.MAX menée depuis 1994 sur l’état nutritionnel d’une population nous rassure sur la santé des français de par leur façon de se nourrir. L’enquête nous montre une abondance de nourriture en quantité et en variété ainsi qu’une possibilité financière. Rappelons que la qualité de nos aliments n’est pas comparable à ceux d’hier. (Le lait par exemple, qui été porteur de nombreuses maladies.)
La crise de la vache folle, a mis en doute la notion de sécurité alimentaire ainsi que l’alimentation moderne et sa production. Pourtant, la consommation de viande est pratiquement revenue à la normale, les médias n’on parle plus. Même si la crise est derrière nous, les effets durables n’ont fait qu’augmenter.
Cette « peur » s’est accentuée par notre mode de vie devenu plus urbain, et nous a donc coupé de la nature, ce qui nous a poussé à avoir recourt à l’industrie pour notre alimentation. De là, nous ne connaissions plus ni l’origine, ni l’identité des produits que nous mangions. Cette angoisse s’est d’autant plus accrue par une forme de médicalisation abusive et hyper médiatisé de notre prise alimentaire, qui nous a mis le doute sur certains aliments pourtant essentiels.

Cette appréhension des aliments sera toujours présente dans nos assiettes, car les bactéries, les virus, et tous autres germes porteurs de maladies ne cesseront