Faut-il baisser le coût du travail pour créer des emplois
Travail préparatoire
1)
La famille transmet l’histoire de génération en génération par des facteurs émotionnels, qui se basent sur la « mémoire des générations successives », c'est-à-dire que les évènements vécus par une personne se ressentiront dans sa descendance par contrecoups. Il y a donc échange de savoir et de vécus entre les générations, ce qui garantie la conservation du patrimoine familiale et historique (d’où l’expression « Les mémoires des générations (…) ont une double dimension, historique et généalogique »). Ainsi, grands-parents et parents racontent l’histoire en la communiquant aux générations successives.
2)
Les anciennes générations enseignent aux nouvelles les éléments sociaux culturels de leur milieu pour les intégrer à leur personnalité. Cette transmission façonne la personnalité des nouvelles générations et permet une adaptation à l’environnement social. La relation entre générations joue un rôle d’instance de socialisation, ce qui correspond à la socialisation primaire (acquis pendant l’enfance). Elle est l’un des agents responsables de l’intégration sociale de l’individu, c'est-à-dire de son insertion dans la société.
3)
On constate que 48% des fils d’agriculteurs entrés en 6ème en 1995 font des études supérieures en 2005, contre 23% qui en 2005 n’ont pas le Bac. Pour les fils de cardes en 2005, 77% suivent des études supérieures, contre10% qui n’ont pas le Bac. C’est le taux le plus fort des étudiants dans le supérieur, et le plus faible pour les jeunes n’ayant pas le Bac. Pour les fils d’ouvriers, 29% suivent des études supérieures, contre 46% qui n’ont pas le Bac. Contrairement aux fils de cadres, le taux d’étudiants dans le supérieur parmi les fils d’ouvriers est le plus faible, et celui des jeunes n’ayant pas le Bac est le plus élevé. On constate donc des disparités de pourcentage entre les différents groupes sociaux professionnels dans les différentes rubriques. On peut en