Faut il reduire les prelevements obligatoires
Comme presque chaque année, une polémique est lancée à propos du niveau prévisionnel des prélèvements obligatoires. En effet si nous prenons l’exemple de l’année 2005, on peut s’apercevoir que les prélèvements obligatoires s’élèvent a plus de 44% du PIB (Produit Intérieur Brut) du pays. Ajoutons que la France a l’un des taux les plus élevés des pays que compte l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique). Le total des prélèvements obligatoires s’élève a plus de 750,2 Milliards d’Euros toujours pour l’année 2005. Ce chiffre soulève bien sur quelques interrogations.
En effet si les prélèvements obligatoires augmentent ou diminuent la population est en droit de savoir l’origine de cette évolution.
Les prélèvements obligatoires désignent l’ensemble des versements effectués par les agents économiques (ménages, entreprises…) au profit des administrations publiques.
On distingue parmi les prélèvements obligatoires les impôts (affectés au budget de l’Etat et aux collectivités locales) et plus récemment les cotisations sociales (qui concernent les organismes sociaux officiels.) Ces versements sont certes obligatoires pour la majorité de la population mais comment peut on en fixer les limites ?Comment trouver l’équilibre pour satisfaire les contribuables d’un coté et les besoins de l’Etat de l’autre ? Nous allons donc voir dans une première partie comment les prélèvements obligatoires ont des avantages qui maintiennent leurs légitimités.
Puis dans une seconde partie nous verrons cependant comment un maintien d’une hausse des prélèvements obligatoires peut s’avérer contre productif pour l ‘Etat.
L’impôt est un élément important dans l’histoire de chaque Etat, il en reflète sa situation économique. Ainsi la crise que nous traversons doit être synonyme de la baisse des prélèvements obligatoires. Nous allons voir comment une diminution semble nécessaire.
La croissance économique a besoin