Intro :

L’écrivain russe Anton Tchekhov a un jour déclaré « Le bonheur n'existe pas. Seul existe le désir d'y parvenir. ». On peut définir le bonheur par la plénitude, la satisfaction complète. Le bonheur est donc un état d’être qui ne s’apprend pas, et qui est propre à chacun. Lorsque l’on souhaite quelque chose, satisfaire ce désir peut contribuer au bonheur.
Mais a-t-on besoin de toujours se satisfaire de choses matérielles ou spirituelles pour ressentir la plénitude ?
Nous verrons dans un premier temps que satisfaire ses désirs rend heureux, puis dans un deuxième temps, qu’il ne faut pas forcément satisfaire tous ces désirs pour connaitre le bonheur.

• OUI
D’une part, pour être heureux il faut satisfaire certains de ses désirs.
Le désir nait d’un état de manque : on désire ce qu’on n’a pas. Tout au long de notre vie on essaye alors de satisfaire nos désirs humains. Si au contraire, on ne les satisfait pas, et qu’on ne se fait jamais plaisir, on vit dans la frustration de ne pas avoir ce que l’on désire, parfois jusqu'à nous rendre malade au point de vue psychique. En effet, sans désir, l’homme ne peut pas vivre, il a besoin de trouver un sens à son existence. On peut parler ainsi des motivations de l’être humain à trouver le bonheur dans la richesse, le savoir, l’amour ou dans la longévité d’une vie. Ainsi, un homme sera heureux car il gagnera bien sa vie grâce a son travail, et aura un bon pouvoir d’achat, tandis qu’un autre sera comblé par l’amour de son compagnon et n’aura besoin que d’un minimum de chose matérielles.

• MAIS
D’autre part, il ne faut pas forcément satisfaire tous ces désirs pour être heureux. D’abord, il est impossible de satisfaire tous ces désirs, il y en aura forcément un qui sera inaccessible. On peut prendre pour exemple le désir de devenir invisible, qui (pour l’instant) n’est pas réalisable, car contre les lois du naturel.
On peut aussi avancer qu’être heureux, c’est accepter la vie comme elle est, se contenter