Faut il s paer le plaisir et le bonheur
I/ Le bonheur n'est pas dans la satisfaction immédiate du désir
Le plaisir n'est jamais satisfait
. Il est de bon ton de condamner le plaisir. Platon, dans Georgias, affirme qu'une vie réglée, contente et sastifaite de ce que chaque jour lui apporte, est préférabke à une existence inassouvie et sans frein
. L'homme qui entend mener une vie de plaisir est semblable à un tonneau percé qu'il faudrait sans cesse remplir : à peine satisfait, le désir renait et avec lui la souffrance
La vrai vie est du côté de l'âme
. Fixer son attention sur le plaisir, c'est surtout s'attarder sur les objets du monde sensible et renoncer au bonheur d'une vie contemplative qui seule peut nous mettre en contact avec l'éternité.
. La vrai vie est du côté de l'âme entrant en conect avec les belles idées intemporelles er non du cote du corps dont la vie n'est qu'une sorte de mort que la reproduction physique cherce à compenser
II/ Le plaisir pour éviter la souffrance est un bien
La satisfaction du désir est dans la nature de l'homme
. Toutefois, le plaisir et le bonheur peuvent-ils être absolument séparés? L'homme, en tant que vivant, n'est il pas fortement incliné à satisfaire des désirs remiers, ceux qui sont induits par son corps: manger,boire, jouir de son corps sexués. Tout le pousse à chercher son bien-être , à désirer ce qui le favorise, à fuir ce qui lui apporte désagrement et douleur
. C'est ce que l'hédonisme antique, qui affirmait que l'accès au bonheur passait nécessairement par le plaisir, avait compris. Ainsi, selon épicure, le plaisir ou la satisfaction du désir est un bien
Le plaisir ne doit pas être poursuivi pour lui même
. Mais si Epicure affirme, dans la Lettre à Ménécée, que l'homme doit s'employer à la rechercher le plaisir pour être heureux, il ne doit pas en faire la visée ultime ou le but de toutes ses actions
. Le plaisir doit pas être recherché seulement pour éviter la souffrance mais il doit l'être surtout