Le désir
Désirer, est défini comme une tension consciente vers un objet que l'on se représente comme une source possible de satisfaction ou de plaisir. Mais doit-on s'en méfier ? Cela dépend de plusieurs données telles que le genre de désirs, le contexte. Les désirs peuvent être dévastateurs ou inoffensifs. La question est fondée sur un contresens général. Doit-on donc faire attention à nos désirs ?
A ce sujet, nous verrons dans un premier temps, qu'il ne faut pas se méfier de nos désirs, puis dans une autre vision, qu'il faut se méfier de nos désirs, et enfin nous essayerons d'avoir une opinion plus précise.
Désirer parait, pour n'importe quelle personne, être une initiative personnelle, individuelle, que l'on est libre d'entreprendre ou non. Il est donc évident pour cette personne que le désir pour une chose ne naît qu'une fois qu'on a l'idée de l'existence de cette chose et qu'on a conscience du désir que l'on en a. En effet le moindre désir ne peut être suscité que par le fait qu'on l'a vu, qu'il nous a été proposé, et qu'on ne l'avait pas. Par exemple, il paraît tout à fait naturel et raisonnable, de nos jours, de désirer fonder une famille, posséder une maison et une voiture, que cela en devient même, chez certains, un besoin dans le sens qu'ils ne peuvent alors plus concevoir la vie autrement que dans la réalisation de ces désirs : c'est-à-dire que certaines personnes n'arrivent plus à vivre qu'avec les désirs. Chacun semble donc choisir l'une ou l'autre des possibilités qui lui sont offertes, c'est-à-dire, intérêt, conviction personnelle, ou toute autre motivation, ce qui lui semble être positif et juste. Nous paraissons être libres de choisir l'orientation de nos désirs. On constate alors que l'homme, est un être de désirs et de désirs incessants, toujours renouvelables. Or, si l'homme semble attaché à ses désirs comme l'expression de sa vie même, il est tout aussi pressé de s'en débarrasser en les assouvissant, ce qui le laisse