Se demander s'il faut être seul pour savoir qui l'on est exige d'abord de s'interroger sur ce que l'on entend par « solitude ». Par ailleurs le terme « solitude » est un dérivé du latin « solus » qui signifie seul. La solitude est l'état, ponctuel ou durable, d'une personne seule, ainsi d'une personne qui n'est engagée dans aucun rapport avec autrui. La solitude peut être un état que la personne désignée aurait choisi, par exemple quelqu'un qui souhaite faire le tour du monde en solitaire ; mais elle pourrait également être imposé de force, par exemple dans le cas d'une isolation, d'un détenu en prison ou encore d'une séquestration.
De plus, l'expression « savoir qui l'on est » exige de définir qu'il s'agit là d'une connaissance de soi-même ; ainsi d'un travail personnel ou collectif.
Dire qu'être seul permet de savoir qui l'on est vraiment revient à affirmer que la solitude est un moyen de se connaitre. En effet, c'est en s'interrogeant sur soi-même que nous apprenons à nous connaître, en se demandant pourquoi nous agissons de telle sorte plutôt que d'une autre ou pourquoi nous pensons d'une manière plutôt que d'une autre.
En revanche, les personnes que nous côtoyons parviennent à voir en nous des traits de caractères dont nous nous apercevons pas. Une personne sans interaction avec son entourage ne peut point savoir si ses actes peuvent être propice pour elle, car elle n'aura point eu d'avis qui aurait pu la guider.
Cependant, la solitude d'une personne peut se relever d'un choix ou d'une contrainte. Elle peut entraîner un comportement renfermé d'une personne qui aura appris à se connaître seule. Pourtant, c'est au milieu de son entourage que l'on peut réussir à se forger une image sociale. Ainsi, même si la solitude peut engendrer une réelle connaissance de soi, l'entourage reste propice quant-à la socialisation qui fait partie elle même d'un trait de notre personnalité. En effet, être seul ne permet pas d'approcher des émotions telles que la gentillesse