ferzgqs
La pulsion était bien la. Tout était si réel, malgré la distance. Il s’approchait, inlassablement. La petite maison était devant lui. Une haie haute d’un mètre environ encadrait un portail qui ne captait pas la faible lueur de l’éclairage électrique avoisinant. Il se tenait là, derrière le portail, à contempler les murs sombres qui composait le refuge de la personne qu’il était venu chercher. Depuis cet endroit, il avait une vue d’ensemble sur le petit jardin de sa cible. Dans un coin trainait une niche et on pouvait voir dispersés sur le sol quelques pierres plates dont les gens se servaient pour rallier la porte d’entrée depuis le portail sans toucher à la pelouse. C’est alors qu’il ouvrit le portail. Sans bruit. Et il commença à se diriger vers son objectif. Il ne s’embarrassa pas de marcher sur les pierres, d’ailleurs sa démarche était étrange. Il semblait boiter, comme si ses jambes ne lui obéissaient pas totalement. Cette démarche attira la curiosité de l’habitant de la petite niche, qui sortit brutalement et se précipita sur le visiteur. Le chien n’aboya qu’une seule fois… avant de baisser ses oreilles et sa queue et de retourner à l’intérieur de son abris. Il continua à avancer et bientôt la porte d’entrée fut à sa portée. Il passa néanmoins de nombreuses minutes à essayer de récupérer les clés situées dans la poche de sa veste. Ses gestes troubles et hasardeux lui faisaient perdre un temps précieux. Mais bientôt la porte fut ouverte. Et il pénétra dans la maison. Le tapis de l’entrée fit un léger bruit sous ses pas. Un meuble de rangement se trouvait à sa gauche. Il l’ouvrit, sans vraiment savoir pourquoi, enleva sa veste et l’attacha à un cintre. Il réalisa bientôt son action et le cintre tomba au sol, produisant un « cling » sonore. Il s’arrêta soudainement. Avant de se rendre compte que personne n’avait réagi à l’effraction. Il fit quelques pas de sa démarche boiteuse et s’approcha bientôt de la cuisine. Sur une