Le registre polémique : controverser vivement ou agressivement la thèse adverse. Les procédés privilégiés sont : la dévalorisation des opinions de l’autre (par un lexique péjoratif, le recours aux pronoms personnels « on » ou « ils »), les exclamations, les exagérations, les apostrophes (qui permettent une agressivité verbale), l’ironie, les concessions à la thèse adverse pour mieux relancer sa propre thèse, les moqueries et les satires.

Le registre pathétique : émouvoir fortement, provoquer la pitié. Les procédés privilégiés sont : le champ lexical de la douleur et de la souffrance, le choix d’un point de vue subjectif (recours au « je »), apostrophes, exclamations, figures d’insistance (répétitions, anaphores, hyperboles).

Le registre lyrique : susciter une émotion poétique, communiquer des sentiments personnels. Les procédés privilégiés sont : le champ lexical des sentiments, la présence des marques de la première personne, le recours aux images (métaphores, comparaisons), appel à l’imagination.

Le registre comique : amuser, susciter ainsi l’intérêt du destinataire mieux disposé à comprendre une thèse. Les procédés privilégiés sont : le recours aux jeux de mots, à l’art du double sens, du sous-entendu, le développement d’une connivence avec le lecteur, anecdotes, familiarités, l’usage de caricatures, pastiches, parodies, la volonté de surprendre (ruptures).

Le registre laudatif : faire l’éloge de quelqu’un ou d’une thèse. Les procédés privilégiés sont : lexique mélioratif, hyperboles, phrases amples (périodes), répétitions, exclamations, énumérations, procédés d’insistance.

Le registre didactique : délivrer un enseignement, donner une leçon qui restera dans les mémoires. Les procédés privilégiés sont : une syntaxe simple (absence de ponctuation affective, structure claire et apparente), un souci de vulgarisation (exemples concrets qui illustrent le discours abstrait), un point de vue apparemment objectif, une volonté de