Fiche de lecture - attaques corporelles et cannibalisme chez les anga de nouvelle-guinée de pierre lemonnier
Pierre Lemonnier
Cet article traite des Anga, peuples de Nouvelle-Guinée (en particulier les Ankave, les Baruya et les Watchakès) et compare leur rapport au cannibalisme dû aux maladies et au non-respect de leurs valeurs sociales et comment ces pratiques influent sur les relations de ces groupes. Il a été écrit par Pierre Lemonnier, ethnologue français, qui partit chez les Baruyas de Papouasie Nouvelle-Guinée afin d’étudier leur façon de fabriquer du sel végétal. Cette expérience fut très forte pour lui et il lia des liens avec ce peuple. Il visita tous les autres peuples Anga et écrit une thèse à leur sujet.
Comment l’attaque et la mise en morceau morceaux du corps d'un individu isolé intervient-elle dans la constitution, l'entretien et la transformation de relations entre des groupes sociaux ?
Pierre Lemonnier décide de comparer trois peuples Anga, les Ankave, Les Baruya et les Watchakès, afin de mettre en avant leurs différences et ressemblances quant à leur façon d’aborder les problèmes sociaux ou les maladies au sein de leur tribu. Il nous explique l’importance du cannibalisme pour ces peuples et comment celui-ci influence la caractéristique des groupes sociaux. « Celle-ci présente l'intérêt de relier deux thèmes récurrents de l'anthropologie de la Nouvelle-Guinée : le cannibalisme et le mode de constitution des « groupes », parentaux, locaux ou autres »
L’auteur nous explique les méthodes employées par ces peuples pour affaiblir l’ennemi avant la guerre (les Baruya) ou soigner les membres de la tribu (les Ankave). Les peuples ne mangent pas toujours « réellement » le corps de leur ennemi mais le font parfois de manière « imaginaires » en particulier lorsqu’il s’agit de soigner les malades. « de manière réelle ou fantastique on mange la chair ou le foie d'une victime » Bien qu’il y ai de nombreux points communs à ces peuples, la caractéristique qui les