Fiche de lecture :
Au Bonheur des Dames de Zola

1°/ Au Bonheur des Dames a été écrit en 1883 par Emile Zola. Ce roman appartient au naturalisme (1870-1890), courant littéraire défini par Zola. Ce dernier est né en 1840 et mort en 1902. En 1868, il met en place un projet : réaliser une série romanesque retraçant la généalogie d’une famille marquée par une hérédité alcoolique et névrotique. Cette œuvre intitulée Les Rougon-Macquart, Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire comporte vingt romans publiés entre 1871 et 1893 dont Au Bonheur des Dames.

2°/ Denise et ses frères, orphelins, arrivent de Valognes à Paris. Denise espère être employée comme vendeuse chez son oncle Baudu qui tient une boutique, Au Vieil Elbeuf, en face d’un grand magasin, Au Bonheur des Dames. Les affaires marchent mal depuis qu’il subit la concurrence du grand magasin : il n’a pas de travail pour Denise. Celle-ci, apprenant qu’une place de vendeuse s’est libérée Au Bonheur des Dames, décide de s’y présenter, bien que son oncle s’y oppose. Le lendemain, en arrivant au magasin pour se faire embaucher, elle assiste à l’arrivée du personnel et du directeur Mouret. Ce dernier forme des projets d’agrandissement et prépare la grande vente de nouveautés. Lorsqu’il arrive, en compagnie de son adjoint Bourdoncle, au rayon où c’est présentée Denise (mal vêtue et triste), il intervient en sa faveur en apprenant qu’elle est la nièce de Baudu. Cette dernière subit le mépris des autres vendeuses qui l’humilient devant Mouret et Madame Desforges (maîtresse de Mouret). Six mois plus tard, elle devient l’amie de Pauline, une vendeuse qui lui conseille de prendre un amant pour se faire entretenir. Denise refuse. Elle croise Mouret qui s’étonne de sa transformation : il la trouve embellie et charmante. Trois mois se sont écoulés, c’est la morte saison d’été : chaque vendeur craint d’être renvoyé. Denise est inquiète : deux de ses collègues font courir le bruit qu’elle aurait un