Fiche de lecture "sociologie de la bourgeoisie" michel pinçon et monique pinçon-charlot
FICHE DE LECTURE D’UN OUVRAGE SOCIOLOGIQUE
- « Sociologie de la bourgeoisie »
-Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
-Coll. Repères, Ed. La Découverte, 2000, 128 p.
I. Idées principales
Habituellement, le sens commun restreint l’idée de richesse à sa dimension matérielle. D’autres formes, le capital culturel et le capital social, détermineront la place dans la société. Cumulée, cette fortune se fonde sur la famille et le groupe. Elle reste méconnue dans sa structure, et dans son ampleur réelle avec l’interdiction de publication et diffusion des assujettis à l’impôt sur la fortune. La fortune finit par être perçue comme résultant de l’effort par le travail, c’est le triomphe du marché. Enfin, la bourgeoisie existe encore comme classe. La richesse est qualifiée de multidimensionnelle. En effet, on distingue richesse économique, richesse sociale et richesse culturelle. Certaines familles peuvent aussi exceller dans le domaine scolaire. Le capital symbolique résume les autres formes de capitaux, offrant la reconnaissance et la considération aux plus riches. La bourgeoisie est une classe qui travaille à sa construction au travers d’agrégation des semblables et de ségrégation des dissemblables. La définition d’un seuil de richesse n’a pas apporté beaucoup d’intérêt contrairement au seuil de pauvreté. En effet, elle comporte des limites, et des difficultés ont été rencontrées.
La noblesse s’est vue contrainte à une reconversion banquière ou industrielle après la Révolution afin de ne pas détériorer sa position sociale. Certaines familles sont restées traditionnelles et aristocratiques, d’autres sont devenues parisiennes. Celles-ci ont souvent conservé château ou maison de famille où se transmet et s’entretient la mémoire de la lignée. Le château, indicateur de durée, reste emblématique de l’identité noble. Depuis la chute du Second Empire, les titres d’anoblissement ne sont plus décernés.