Les Fleurs du mal

« Parfum exotique »

Charles Baudelaire

(1821-1867) – 19ème siècle
Héritier du romantisme, précurseur du symbolisme et parnassien

Baudelaire perd son père en 1827, sa mère se remarie mais il ne s'entendra jamais avec son beau-père le maréchal d'Aupick. Il obtient son baccalauréat en 1839 puis mène une vie de bohème à laquelle sa famille met en terme en l'embarquant sur un paquebot à destination de Calcutta (1841). Destination où il fera la découverte de l'exotisme et de la sensualité. Au bout de quelques mois, il rentre à Paris pour exiger sa part de l'héritage paternel qui dilapidera. En 1844, il devient journaliste et critique d'art et à ce titre suit les différents salons de peinture à partir de 1845 et l'Exposition universelle de 1855. Il commence aussi à publier des poèmes. Il admire particulièrement le peintre romantique Eugène Delacroix. Le 25 juin 1857, Les Fleurs du mal paraissent et Baudelaire est condamné pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs » : il doit supprimer 6 pièces du recueil. En 1861, paraît une nouvelle édition des Fleurs du mal avec trente-cinq nouvelles pièces. Il publie en 1860 Les Paradis artificiels, essai dans lequel il dénonce l'usage de la drogue comme source d'inspiration poétique. Il meurt en 1867. Ses Petits Poèmes en prose ne seront publiés qu'après sa mort, en 1869.

Les 2 femmes de sa vie :

Jeanne Duval : Il fait la connaissance de cette jeune haïtienne en 1842, après son voyage dans les Indes. C'est une jeune comédienne d'un petit théâtre. Durant leur liaison, la jeune femme inspire de nombreux poèmes. Jeanne Duval est une "Vénus Noire" et incarne "l'idéal de la beauté noire". Vampirisée, diabolisée, à la fois ange et démon, femme sensuelle et tentatrice, elle hante de nombreux poèmes et trouble l'esprit du poète. La femme fait son apparence dans de nombreux poèmes. A travers ces poèmes, elle incarne la beauté idéale mais aussi le diabolisme, l'amour charnel.

Madame Sabatier : Elle