Fiche d'arrêt
Fiche D’arrêt
Les Faits : Madame A divorcé de L, marié a présent avec R a été licencié par son établissement catholique le 3 septembre 1970
Procédure : Madame A, souhaite des dommages-intérêts cause d'un licenciement selon elle abusive. La chambre civile déboute la demande. Le demandeur fait donc appel et voit sa demande a nouveau rejeter. L’épouse décide alors un pourvoi en cours de cassation.
Arguments des parties ; La Cour d'appel décide qu'il ne s'agit pas d'un licenciement abusif puisque dans un établissement privé malgré que le mariage soit d'ordre public, les maitres doivent se soumettre aux règles et valeurs transmisses par celle-ci, dont l'indissolubilité du mariage. Sinon « la bonne marche » de l'entreprise (de son employeur) risque d’être compromise. La Cour de cassation casse l’arrêt d’appel.
Sens de la décision : La Cour de cassation juge que la Cour d'appel a violé l'article 1er et 5 de la loi n°59-1557 du 31 décembre 1959, car dès lors que lié a l’État par un « contrat simple », il est accessible à « tous les enfants, sans distinction d'origine, d'opinions ou de croyance »,
Problème de droit : Au regard de l’article du 3 septembre 1970, quels seraient les cas pour lesquels la liberté du mariage peu portée atteinte sur la vie professionnelle ? Et à partir de quel moment le licenciement à ce sujet peut-il être considéré comme abusif