I- Situter l’ouvragea) Auteur John Locke naît près de Bristol le dimanche 29 août1632 . Il entre à Oxford, anciennement nommé Christ Church à ses 20ans. L’école ne lui plait pas. L’aspect scolastique des cours ; c’est à dire un enseignement visant à concilier la philosophie grecque et la théologie chrétienne est une pensée qui l’irrite beaucoup, tout comme Hobbes quelques années plutôt. Il s’interesse ensuite à la medecine et donc à …afficher plus de contenu…

Il dénonce en outre l'absolutisme du pouvoir politique que Hobbes dans le Léviathan, défendait. C’est en lisant Descartes cependant que Lockes va s’interesser à la philosophie politique.Préconisant la tolérance religieuse (Lettre sur la tolérance, 1689), et se faisant ainsi le précurseur du siècle des Lumières, Locke s'oppose néanmoins à l'athéisme, qui demeure selon lui contraire aux moeurs de son pays. Plusieurs religions peuvent donc coexister, et Locke va jusqu'à réclamer l'égalité des droits pour tous les cultes, ce qui a paru extrêmement choquant à son époque. En envisageant la séparation des pouvoirs de l'État et de l'Église, Locke peut également être considéré comme le précurseur de la laïcité.c) Thèse géneralLa thèse de cet essai porte sur l’usage de la tolérance par l’Etat quand il est question de la conscience. On parle déjà dans l’ouvrage de séparation de …afficher plus de contenu…

Il explique que l’Etat n’a pas a intervenir dans cela car, je cite« tout hommes possède une liberté sans limite, puisque les pures spéculations n’affectent en rien mes rapports avec les autres hommes ; comme elles n’ont aucune influence sur mes actions en tant que je suis membre de la société, et comme elles demeureraient identiques, avec toutes leurs conséquences, s’il n’y avait aucune autres personnes que moi dans le monde, elles ne peuvent en aucunes manières causer de troubles dans l’Etat, ni d’être aucun inconvénient pour mes voisins ; par conséquent, elles ne sont pas du tout de la compétence du magistrat. » Locke explique ensuite que le lieu, le temps ou la modalité du culte divin ont un droit à une tolérance légitime sans limite. Le magistrat n’a en effet aucune certitude de son jugement sur si oui ou non la religion mise en cause amène à une