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THEME OBLIGATOIRE : Droits de l’homme et action internationale
Sujet 1 L’ingérence humanitaire
Problématique : Quelles sont les formes et les limites de l’ingérence humanitaire ?
Ingérence : Intervention d'un État dans la politique intérieure d'un autre État.
Les raisons qui poussent les États ou les ONG à l’ingérence humanitaire sont :
– Venir en aide aux populations en détresse lors de conflits armés ou de catastrophes naturelles ;
– Aider les populations réfugiées ou en exil lors de conflits armés ou de catastrophes naturelles comme pour le tsunami en Indonésie en 2004 ou le séisme en Haïti en 2010
– L’accès aux victimes en cas de conflits armés », lors de guerres civiles le plus souvent; ex. guerres civiles ou les génocides, comme au Rwanda (1994) ou en ex-Yougoslavie (1995);
Les formes de l’ingérence peuvent être :
– la sécurisation des populations menacées en les regroupant dans des camps ou des zones démilitarisées, comme pendant le génocide rwandais en 1994 ;
– la distribution d’aide alimentaire ou médicale assurée par Action contre la Faim, Médecins du
Monde, Médecins Sans Frontières, ou Pharmaciens Sans Frontières, pour ne citer que des ONG mondialement connues ;
– l’intervention militaire d’interposition entre deux belligérants ou l’intervention directe contre l’une des parties, comme au Kosovo. Les Casques bleus forment la force d’opposition de l’ONU. C’est l’OTAN, sous mandat de l’ONU, qui est intervenue directement en Bosnie, en 1995, et au Kosovo, en
1999.
Des limites à l’ingérence ?
L’ingérence humanitaire n’est pas toujours bien acceptée par certains États car ils considèrent que l’intervention d’autres pays sur leur propre sol est une violation de leurs droits et de leurs intérêts.
L’arraisonnement du navire turc Mavi Marmara par la Marine israélienne en mai 2010 en est une bonne illustration
Il en est de même pour la Birmanie qui a bloqué l’aide alimentaire internationale après les ravages du
cyclone