Finance islamique
« tout ce qui n’est pas productif et utile socialement est rejeté par la loi islamique, la Charia. L’économie virtuelle n’a donc pas sa place dans la société musulmane »
• Financier et Entrepreneur joignent leurs moyens (Capital –Travail) risque et en partagent le résultat (Profit ou Perte)
• Tout profit sur l’argent sans effort et risque est illicite (Riba)
• Tout incrément sur le montant original d’un prêt est illicite (Riba)
• Dans toute transaction il faut éviter l incertitude Dans toute transaction il faut éviter l’incertitude la fraude et l injustice
• Égalité des co-contractants (pas d’exploitation ou d’injustice)
• Investissement strictement p y (p p par des moyens (pas de spéculation-mayysir) et dans des activités licites / permises (pas d’alcool, jeux.. )
La moudaraba permet à un promoteur de mener un projet grâce à des fonds avancés par des apporteurs de capitaux dont la clé de répartition des gains et des pertes est fixée dans le contrat. Les apporteurs de capitaux supportent entièrement les pertes, les promoteurs ne perdant que le fruit de leur travail.
Selon la Banque islamique de développement (BID), c’est une « forme de partenariat où une partie apporte les fonds et l’autre (moudarib) l’expérience et la gestion. Le bénéfice réalisé est partagé entre les deux partenaires sur une base convenue d’avance, mais les pertes en capital sont assumées par le seul bailleur de fonds
La mousharaka : les partenaires apportent les fonds, mais seulement l’un d’eux dispose de la charge de la gestion du projet. Concrètement, les banques islamiques ont développé la mousharaka mutanaquissa qui consiste à participer au financement de l’acquisition notamment d’un bien immeuble (d’habitation). Une grande partie des fonds (90 %) est apportée par la banque et le reste (10 %) par le particulier. Le remboursement obéit à un tableau d’amortissement qui comprend, outre le capital principal, les bénéfices tirés par la banque pour cette opération.