Ecriture d'un paragraphe de commentaire.

Note : Observation :

Gustave Flaubert naît à Rouen le 12 décembre 1821.
Dès l'enfance, il connut la monotonie de la vie en province et s'en souviendra lorsqu'il écrira le roman Madame Bovary en 1857 et Le dictionnaire des idées reçues en 1911. Pour tromper son ennui, il s'adonna très tôt à la littérature. Dès le lycée, il composa des textes à dominante sombre et mélancolique pour la plupart. Il commença des études de droit à Paris mais du arrêter pour cause d'une maladie nerveuse vers 1844. Il devait en souffrir jusqu'à la fin de son existence.
Flaubert était connu comme étant quelqu'un de grande culture, ayant une incroyable capacité de travail et des exigences esthétiques rigoureuses.
Dans toute sa carrière, il connut les échecs de librairie ; cependant, il eut avec Madame Bovary un succès de scandale. Flaubert est définit comme étant le chef de l'école réaliste car il s'était donné pour objet d'étude la réalité sociale et historique, il mourut à Croisset le 8 mai 1880.
Flaubert écrit « les trois contes » entre l'année 1844 début de La légende de Saint Julien l'Hospitalier et qu'il termine en 1877 par Hérodias. Nous allons parler d'un coeur simples ou plutôt étudier l'incipit d'un coeur simple, mais aussi comment Flaubert adopte l'esthétique réaliste en utilisant l'illusion référentielle et l'effacement du narrateur que je vais vous décrire.

L'incipit constitue un passage obligé de tout texte narratif. Il sert à informer le lecteur, à le faire entrer dans l’univers mis en place par la fiction, aussi bien qu’il obéit à une stratégie mise en place par l’auteur pour retenir son lecteur et l’inciter à poursuivre le livre.
Dès les premières lignes on perçoit une approche réaliste du récit.
Le narrateur est externe mais la narration et les descriptions adoptent le plus souvent un point de vue interne c'est donc la technique du relai de narration qui entraînne l'effacement du narrateur ; elles semblent