Flaubert
Il publie Salammbô (1862), grand succès, et L’Éducation sentimentale (1869) qui ne remporte pas un grand succès.
C’est un auteur réaliste à l’instar de Balzac. Pour lui, le roman doit être scientifique et doit procéder à une description clinique de la réalité. (A la fin de Mme de Bovary, quand l’héroïne se donne la mort en absorbant de l’arsenic, l’auteur décrit scientifiquement toutes les manifestations physiques, tous les symptômes de l’empoisonnement). Flaubert ne s’intéresse pas à représenter toute la société de son temps, il ne veut pas faire œuvre d’historien contrairement à Balzac, mais, accorde plus d’importance à la psychologie des personnages.
De plus, il intervient souvent dans son œuvre pour tourner en dérision ses personnages. L’utilisation de l’ironie marque la distance entre la réalité et la fiction. Ainsi, l’auteur juge sévèrement l’héroïne de son roman, Emma Bovary. Il tourne en dérision constamment ses actes et ses pensées pour montrer au lecteur que c’est une rêveuse pathologique et égocentrique. Les personnages de Flaubert sont des caricatures ironiques.
F. est aussi un auteur satirique. Il a dit : « Mme Bovary, c’est moi ! » En décrivant Mme Bovary, il évoque certains aspects de son enfance et critique certains aspects de son éducation. Il partage des traits de caractère communs avec elle. Il s’est nourrit de lectures pour s’échapper du quotidien et chez Mme Bovary cette passion de la lecture requiert une dimension pathologique (anormale). Dans ce texte il s’agit de faire un sort à la satire puisqu’il se moque des héroïnes qui se bercent de romans à l’eau de