Quels français enseigner ?

Après la lecture de ce chapitre, je me concentrerai sur la notion de contexte d'apprentissage qui me parait très importante. En effet pour un apprenant de FLE il a trois possibilités de lieu où il pourrait apprendre le français: dans un pays francophone, son pays non-francophone (généralement), et enfin un pays au français populaire (parlant un français appris auprès de personne peu ou pas scolarisée). Analysons ces trois types de contexte qui auront un impact temporel d'abord sur la vitesse d'apprentissage, et sur les "stades acquis".

Tout d'abord, l'apprentissage situé dans un pays francophone, est semble-t-il la meilleur façon d'apprendre. Il a des cours avec des professeurs (comme partout), mais il aura une plus grand probabilité de tomber sur un natif (par rapport bien sur à un apprentissage dans un pays non francophone). Dans l'apprentissage, pour certaines compétences, il faut mieux avoir un natif comme professeur, cependant ce n'est pas pour cette raison qu'un non-natif sera un plus mauvais pédagogue: un non natif de la même langue maternelle que l'apprenant, comprendra plus rapidement et plus efficacement les difficultés de ses élèves, et sera plus à même de les guider. Un professeur francophone[1] ne sachant pas parler la langue des apprenants utilisera un ordre standard, et petit à petit, tout en apprenant la langue, il verra les difficultés de ses élèves, et à partir de ce moment il pourra arriver à établir un programme moins conventionnel et plus adapté. Certaines ethnies auront plus de difficulté pour certaines compétences: la phonétique (par exemple les hispanophones auront du mal à reproduire nos "r"), grammaire (des ethnies avec une grammaire sans proposition auront du mal au début à reproduire la grammaire française). Tandis qu’un professeur dans un environnement hétérogène utilisera un ordre standard, qu'il pourra également ajuster en fonction des difficultés de ses élèves. Hors du cours, l'apprenant sera dans