C’est grâce à Joseph Schumpeter que l’on doit la mise en exergue de la superposition de trois cycles économiques (variations de périodes d’expansion et de récession) : cycles mineur (kitchin), cycles majeur (juglar), cycles long (kondratieff) qui expliquent les fluctuations économiques en effet cette notion désigne l’ensemble des mouvements de hausse et de baisse de l’activité économique repérés à l’aide d’indicateur économique tels que le niveau de productions exprimer par le PIB en volume. Cette études des fluctuations ce fait en consultant la différence entre la croissance effective (croissance mesurée au cours d’une période données) et la croissance potentielle (évaluée par le taux de croissance du PIB potentiel, c’est-à-dire le PIB maximal qui pourraient être réalisé grâce à la pleine utilisation des facteurs de productions). Lorsque la croissance effective est supérieur potentielle cela conduit à une inflation et lorsque la croissance effective est inférieur à la croissance potentielle cela entraîne une augmentation du chômage. Ce qui laisse à penser qu’aujourd’hui la croissance effective est inférieure à celle potentielle donc cela révèle bien l’instabilité de la croissance.
Pour Keynes, lui les variations de la demande ont une place centrale dans l’analyse des fluctuations de la croissance. C’est pour cela que nous allons nous poser la question suivante : Dans quelle mesure les variations de la demande expliquent-elles les fluctuations économiques ?
Pour pouvoir répondre à cette problématique nous allons commencer par voir que les