FluidesSC
Approche documentaire : à partir de documents, analyser le rôle des fluides supercritiques en génie des procédés dans le cadre dʼune chimie respectueuse de lʼenvironnement.
Travail demandé : à partir des documents fournis, indiquer en quoi les techniques utilisant les fluides supercritiques sʼinscrivent dans le cadre de la chimie durable et de la dépollution. Vous donnerez des réponses précises et courtes en explicitant les principes concernés parmi les 12 principes de la chimie verte. Document 1 : Les « fluides supercritiques » : innovation et développement durable
Dossier réalisé en collaboration avec l’association Innovation Fluides Supercritiques (IFS)
Les procédés mettant en œuvre les « fluides supercritiques » consistent à utiliser certains composés (principalement le CO2 ou l’eau) à l’état supercritique, état dans lequel ces composés présentent des propriétés particulières de solvant qui permettent de développer des procédés innovants respectueux de l’environnement.
L’utilisation du CO2 supercritique comme solvant d’extraction ou de fractionnement fut d’abord développée en
Allemagne dans les années 70 dans l’industrie alimentaire (décaféination du café et du thé, extraction des résines du houblon). Depuis lors, environ 200 installations industrielles ont été construites en Europe, en Asie et aux ÉtatsUnis pour des applications dans l’agro-alimentaire (café, thé, arômes, colorants, produits diététiques), la pharmacie et la nutraceutique (principes actifs à partir de plantes, lipides spéciaux, élimination de pesticides et de composés indésirables, etc.), et à la cosmétique (parfums, actifs dermo-cosmétiques, désodorisation de produits naturels).
Actuellement, les fluides supercritiques (CO2 et eau) sont largement étudiés en vue d’élaborer des matériaux innovants :
• fabrication de poudres par micronisation ou synthèse hydrothermale : formulation pharmaceutique,
• céramiques et réfractaires, nanomatériaux divers,
• élaboration