Francais 1ere
Le mot „ spleen” si fondamental dans les fleurs du mal, est un mot anglais qui signifie originellement „la rate” et qui en est venu à désigner un état de mélancolie profonde voire morbide. Quel rapport ? Les Anciens croyaient que la mélancolie était provoquée par un excès de fluide corporel, la bile noire, produit par la rate.
Baudelaire, à partir du milieu du XIX ème siècle, met en forme le style qu'est le symbolisme. Il en est le maître incontesté, et Rimbaud ira même jusqu'à le qualifier de " dieu ". Baudelaire crée donc cette école nouvelle, mais est encore grandement inspiré par le romantisme dont il s'inspire.
Baudelaire, et ce texte le prouve encore, possède une vision platonicienne de l'univers, c’est a dire qui est en relation avec la philosophie de Platon.
Introduction
Le poème étudié est un poème formé de 5 quatrains, en alexandrins.
Baudelaire exprime ici son angoisse, mais l'exprime à sa façon. On peut alors poser la problématique suivante : " Comment le mal peut-il être transcendé en fleur et s'inscrire dans un poème Baudelairien ? "
· Dans un premier temps, nous etudierons Le tableau d'une dépression.
· Dans un deuxieme temps, nous analyserons la peinture de l'angoisse,
· Dans un troisieme temps, nous verrons l'apogée de la crise afin de répondre à la problématique.
1/ Le tableau d'une dépression
1. La Lenteur :
On remarquera premièrement une lenteur rythmique, avec l'utilisation du tétramètre sur l'ensemble du texte. Il est régulier, de marche et de mise en place, associable à un défilé.
Le poète a voulu allonger le temps, par une lenteur envahissante qui étale la première phrase sur les quatre premiers quatrains, afin de créer une attente, une tension.
2. La progression :
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