FRancais Analyse
• V. 1. Ouverture : octosyllabe qui présente une action simple et tranquille. - Ponctuation forte, point à la fin du vers, qui installe le lecteur dans un univers serein.
• V. 2. Réaction brutale sous forme d’alexandrin. - Le discours des jeunes gens est provoqué par un spectacle qu’ils jugent incongru (v. 1). - V. 3. Le narrateur prend implicitement parti en faveur du vieillard : « jouvenceaux ». - V. 4. Discours indirect libre.
• V. 5-12 : longue tirade des « jouvenceaux » (8 vers).
• V. 13-27 : plus longue tirade du vieillard (15 vers). - V. 13. Vivacité d’esprit du vieillard : répétition quasiment littérale de leur dernière phrase, avec négation -> sens de la répartie. - V. 14. Pause à l’hémistiche, qui augmente l’intensité de sa parole. - V. 26-27. Il conclut par deux octosyllabes qui reprennent le même rythme sec et rapide du début de son discours (v. 12-13) et font aussi écho au premier vers, octosyllabe décrivant son action (« un octogénaire plantait »).
• V. 28-34 : récit de la mort des trois jeunes hommes.
• V. 35-36 : révélation finale (la fable est une épitaphe).
les rimes.
• V. 1 et 3. « plantait » / « radotait » : qu’un octogénaire plante serait un acte absurde, signe de sénilité.
• V. 6 et 7. « recueillir » / « vieillir » : les jeunes gens considèrent les deux termes comme antithétiques.
• V. 9 et 12. « vous » / « nous » -> le vieillard est exclu du monde, poussé déjà hors de la vie : l’avenir n’est pas fait pour lui (v. 9), mais est réservé aux jouvenceaux (v. 12).
• V. 27 et 28. « tombeaux » / « jouvenceaux » -> la mort des jeunes gens est annoncée.
• V. 23-25 : rimes en [i] et répétition du son [i] (« plaisir d’autrui », « fruit », « aujourd’hui », « j’en puis jouir ») -> gaieté, joie profonde.
l’énonciation.
• V. 1 et 3. Opposition de termes antithétiques : « jouvenceau » / « octogénaire » -> met en avant la jeunesse des personnages, ce qui va rendre leur