français 3e (31)
Corrigé du devoir 3

Première partie 1 h 00 (25 points)
I. Questions : étude de texte et points de langue (16 points)
1- a) Les anaphores qui rythment le poème sont « une voix » et « elle ».

b) Ces anaphores mettent en valeur la voix et l’espoir qu’elle représente. (2 points)

2- C’est le poète (représenté par « je » au vers 9) qui parle dans ce poème de « la voix » qu’il entend. Il n’est pas le seul à qui elle parvient comme l’indique le « nous » du vers 4 (qui désigne ses contemporains), qu’il interpelle à la deuxième personne au vers quinze « Ne l’entendez-vous pas ? ». (3 points)
3- a) C’est une phrase interrogative.

b) Le poète alimente l’espoir des autres en leur faisant comprendre que cette voix s’adresse également à eux et qu’ils peuvent l’entendre. (1 point)

4- Ce message va difficilement pouvoir passer librement, puisque la France est sous l’occupation allemande comme l’indique le paratexte. Par conséquent, on peut penser que ce poème va être transmis clandestinement, via les réseaux de résistants, par exemple.
(2 points)
5- Les mots appartenant au champ lexical du bruit sont : « fracas », « écroulement du tonnerre » et « murmure des bavardages ». Ces bruits sont liés pour le fracas et le tonnerre à la guerre qui fait rage, et les murmures aux voix des français qui ne peuvent s’exprimer ouvertement sous l’occupation allemande. (2 points)
6- Cette « voix humaine » représente certainement celle des résistants (on peut penser aux messages radiophoniques envoyés de Londres). (1 point)

français 3e (31)

Corrigé du devoir 3 – suite
7- a) La voix est porteuse de deux messages : « La peine sera de courte durée » et « La belle saison est proche ».

b) L’idée de futur est évoquée par l’emploi du futur de l’indicatif « sera » et par le terme « proche ». (2 points)

8- La voix dans ce poème a pour mission de ramener l’espoir de la fin de l’occupation (« La peine sera de courte durée »