Francis ponge - francis ponge
Ponge nous montre que cet objet banal renferme une métaphore de la vie que la langue poétique dévoilePourquoi ai-je choisi ce poème ?Je l’ai choisi car j’ai voulu en savoir plus sur comment Francis Ponge allait parler d’un cageot.La pluieLa pluie, dans la cour où je la regarde tomber, descend à des allures très diverses. Au centre c'est un fin rideau (ou réseau) discontinu, une chute implacable mais relativement lente de gouttes probablement assez légères, une précipitation sempiternelle sans vigueur, une fraction intense du météore pur. A peu de distance des murs de droite et de gauche tombent avec plus de bruit des gouttes plus lourdes, individuées. Ici elles semblent de la grosseur d'un grain de blé, là d'un pois, ailleurs presque d'une bille. Sur des tringles, sur les accoudoirs de la fenêtre la pluie court horizontalement tandis que sur la face inférieure des mêmes obstacles elle se suspend en …afficher plus de contenu…
Lorsque le ressort s'est détendu, certains rouages quelque temps continuent à fonctionner, de plus en plus ralentis, puis toute la machinerie s'arrête. Alors si le soleil reparaît tout s'efface bientôt, le brillant appareil s'évapore : il a plu.Francis Ponge - Le Parti pris des choses – 1942Interprétation : - Champ lexical et description du bruit
- bruit particulier : « glou-glou », « horlogerie » bruit du tic-tac.
- « plus de bruit généralisant » : généralisant
- « un concert sans monotonie, non sans délicatesse. » : le son de la pluie est présenté de façon