Parmi les trois textes qui nous sont proposés, le prèmier est pris du site web de l'UNESCO, le deuxième est un discours de M. Abdou Diouf sur la francophonie et le troisième est un extrait du livre la francophonie de Veronique. Tous marquent un intérêt pour la diversité linguistique dont elle est un élément fondamental de la diversité culturelle.
Le mot francophone signifie celui qui parle la langue française, et la Francophonie les espaces où l’on parle le français. Ce sont en fait les pays où le français est soit la langue maternelle, soit la langue officielle, soit la langue courante ou administrative. Alors, la Francophonie est un instrument de rapprochement des peuples. En utilisant cette langue, les peuples peuvent participer au métissage culturel, au partage, au rendez-vous du donner et du recevoir, à la mondialisation. Mais, ajourd'hui avec la globalisation, il existe des risques d'uniformisation, de pertes de valeurs et d'abandon de toute éthique sociale. Pour ces raisons, la francophonie doit se battre pour changer cette uniformisation, et défendre la diversité linguistique, parce que les langues, tout autant que les cultures sont des biens communs de l'Humanité, mais aussi parce qu'il n'y a pas de diversité culturelle pérenne possible sans diversité linguistique.
Plus largement, le choix d'une mondialisation humaniste, équilibrée, diverse qui rejette tout autant l'intégrisme que l'unilatéralisme, et l'approche impériale, doit être cohérent. Il doit engager les Etats, leurs regroupements, les sociétés civiles, du local à l'international et dans tous les domaines, au-delà du culturel et du linguistique. Il y a un coût, le coût de la