Introduction :
Ecrit en 1883, le Bonheur des dames est un roman réaliste dans lequel l’auteur souhaite faire un tableau de la vie des employés dans les grands magasins parisiens et montrer ainsi les différents engrenages de la production de masse. L’explicit de l’œuvre dévoile au lecteur l’amour que Mr Mouret porte à son employée.

I- Jeux sur la force et la faiblesse

A. La force de l’argent et la faiblesse des sentiments.
Zola utilise les trois formes de discours, direct pour les dialogues entre les personnages, indirect et indirect libre pour présenter la pensée et les différences entre ce qui est pensé et ce qui est dit par les personnages.
Selon Mouret, tout peut se traduire en termes d’argent, ce qui apparaît dans le texte par une exclamation au style indirect libre : « eh quoi ! Même à ce prix, elle se refusait encore »
On parle de la force de l’argent qui est accentuée par une hyperbole « royale fortune » .Il parait presque vivant puisqu’il est sur la table du chef. On le célèbre par une personnification « ce million idiot ». Il se traduit également de certaines paroles de Mouret « je veux…je veux… » Qui montre le pouvoir et l’influence qu’il possède.
Mais, on remarque un glissement dans le texte, Octave Mouret pleure ce qui montre qu’un mur s’oppose à l’argent et que son pouvoir n’est donc pas absolu.

B. L’argent qui représente la société
Le jour de la scène, le million représente sa victoire sociale ainsi que les différences sociales puisque au moment où Denise voit l’argent, elle en est blessée « l’étalage de cet argent la blessait »
Mouret a un pouvoir absolu sur ses employés, grâce à sa fortune, il est en mesure de posséder tout ce qu’il souhaite. « D’un geste il le congédiait » il n’a pas besoin de se justifier ni même de parler.
C’est cette différence sociale qui empêche Mouret et Denise de se comprendre.
De son coté, Mouret pense qu’il peut l’avoir et ne comprend pas que l’argent la laisse indifférente. Denise elle, pense qu’elle ne représente