Victor Hugo
120 rue Faubourg St Antoine
75 012 PARIS Francis Ponge,

Etant moi-même poète, je ne partage pas votre conception du poème qui porte sur un objet du quotidien. Quel intérêt à accorder de l’importance à ces objets et de tenter de renouveler le regard que l’on peut porter sur eux puisqu’ils restent des objets de tous les jours qu’on utilise sans même y prêter attention. Pour ma part, le poème consiste à exprimer et défendre ses idées, mais aussi à toucher son lecteur en suscitant des sentiments universels. Votre conception d’un poème du quotidien dont le thème est un objet de la vie courante ne correspond pas à ma propre conception. La comparaison d’un objet comme dans votre poème intitulé Le pain ou vous comparer le pain à des chaines de montagnes, par exemple ou dans votre poème intitulé Le cageot ou vous retracer sa vie n’est que peu digne d’intérêt. Pour s’intéresser à vos poèmes, ne faut-il pas être matérialiste, et accorder de l’importance à ces objets qui en fait ne représente qu’une façon de vivre mais pas la vie elle-même. Je comprends bien que votre poésie du quotidien a pour but de développer une vision différente de ces objets courants chez les lecteurs mais ne s’éloigne-t-elle pas des fonctions essentielles du poème. Le poème a pour fonction, exprimer et défendre ses idées ou bien partager des sentiments communs avec les lecteurs. Partager ses idées et les défendre permet de connaitre les différentes visions de chacun comme Les Châtiments que j’ai écris et partager des sentiments communs avec les lecteurs permet de susciter l’attention de ses lecteurs comme mon poème Soleils Couchants dans les Feuilles d’Automne. Dans la vie, ce sont les relations humaines qui sont les plus importantes. J’accorde beaucoup d’importance à la politique, à la sociabilité et la justice. Pour