Devoir PSHS : Les invariants pédagogiques, C. Freinet

Invariant n° 23 : la punition

La punition existe depuis bien longtemps : elle remonte au moins à l’Antiquité. Il existe différentes formes de punition : la punition à la maison et la punition à l’école. C’est la punition à l’école à laquelle nous nous intéresserons. La punition à l’école peut se faire de plusieurs façons : il y a la punition corporelle (qui est toujours d’actualité dans certains pays), la punition écrite, qui consiste en général à recopier des pages de manuels scolaires ou le règlement intérieur de l’établissement et la punition qui consiste à donner des heures de travaux d’intérêt généraux comme nettoyer les tables de la salle de classe par exemple. Célestin Freinet dans ses Invariants pédagogiques explique que « les punitions sont toujours une erreur » dans le sens où celles-ci ne seront jamais comprises par l’enfant. Alors, la punition est-elle bien obligatoire pour se faire entendre ? L’enfant comprend-il la cause de sa punition ? Il sera tout d’abord question de traiter ce sujet en nous mettant du côté de Célestin Freinet pour ensuite se mettre en opposition avec sa pensée afin de voir s’il n’existerait pas des « punitions intelligentes » .

Célestin Freinet affirme que la punition en soi est inutile à l’école car elle n’est pas nécessaire. En effet, selon lui, la punition, qui normalement a un but, n’est pas forcément comprise par l’élève puni. Il est vrai que très souvent, l’élève peut mal réagir à sa punition et de cette façon, se mettre encore plus en opposition avec l’enseignant. Punir peut en effet être inutile si l’enseignant arrive à adopter des techniques pédagogiques qui consisteraient à toujours intéresser ses élèves dans leur travail, à les faire imaginer, inventer, créer, à instaurer un bon climat d’entente dans la classe entre l’enseignant et les élèves ainsi qu’entre les élèves eux-mêmes. De cette façon, « la classe s’harmonisera et les sanctions