II – Refoulement et affectL'affect : une énergie instinctuelle On ne peut pas déterminer d'une manière générale jusqu'où la déformation et l'éloignement du matériel refoulé peuvent aller pour vaincre la résistance du conscient. Le procédé de dosage est délicat et son mécanisme nous est caché, cependant son mode d'action nous montre qu'il s'agit d'un problème qui s'arrête devant une certaine intensité d'investissement de l'inconscient : s'il était ignoré, on en viendrait à la satisfaction. …afficher plus de contenu…

Nous devons donc mentionner un nouveau destin de l'instinct : la transformation des énergies psychiques instinctuelles en affects, et plus particulièrement l'angoisse. Il semble nécessaire de rappeler et de souligner que l'unique but du refoulement est d'échapper au déplaisir. On voit que le destin de la charge en affect du représentant est bien plus important que celui de la représentation. En effet, c'est ce qui permet de déterminer notre jugement à propos de la valeur du processus de refoulement. « Si le refoulement ne parvient pas à empêcher la production d'impressions pénibles ou d'angoisse, nous pouvons dire qu'il a échoué …afficher plus de contenu…

Deuxièmement, il y a une grande diversités des mécanismes de formation substitutives. Et enfin, au minimum un phénomène est commun aux différents mécanismes du refoulement : il s'agit en effet du retrait de la charge énergétique, ou bien de la libido quand on parle de pulsions sexuelles. ConclusionPar conséquent, le refoulement serait donc un mécanisme de défense capable de contrer certaines pulsions des sujets. En effet, il s'agit d'un processus où le sujet essaie d'exclure des choses désagréables, c'est pourquoi ces représentations sont maintenues hors de la conscience.On admet l'hypothèse de l'existence d'un inconscient car premièrement, d'un point de vue thérapeutique, cela permet de comprendre et de venir à bout des symptômes, deuxièmement, cela permet de renforcer les connaissances