Freud

1996 mots 8 pages
Au début du texte Freud se place au point de vue de la religion : il nous fait savoir comment les croyants se comportent envers la religion et ce qu’ils en pensent, il en expose le raisonnement : « les idées religieuses sont des dogmes » c’est-à-dire qu’elles désignent un ensemble d’articles de foi fondés sur la révélation. Cela signifie que pour accepter une idée religieuse il faut avoir la foi, avoir foi en Dieu et donc affirmer au moins implicitement son existence. Il poursuit en disant que [démarche à corriger : l’ordre dans un raisonnement est logique : donc, alors, on comprend pourquoi, si bien que etc ; il n’est pas chronologique : et puis, ensuite, enfin etc ; l’idéal serait qu’on ne trouve jamais dans l’explication de liens chronologiques)] « ces dogmes nous apprennent des choses que nous n’avons pas découvertes nous-mêmes ». Cela signifie que ces choses ne peuvent pas être démontrées ou prouvées ou découvertes par la réflexion ou la recherche, puisqu’elles « exigent de notre par un acte de foi ». En effet « avoir la foi » signifie croire et affirmer la réalité de l’objet de notre croyance ; faire acte de foi c’est affirmer l’existence et la valeur de choses en l’absence de preuves. Car si de telles preuves étaient possibles, aucun acte de foi ne serait nécessaire : nous saurions qu’elles existent, nous n’aurions pas à y coire. La foi est une certitude intime, personnelle, à travers laquelle nous plaçons notre espoir dans quelque chose (ce à quoi nous croyons) mais elle n’a rien d’objectif.

Le fait que les choses qu’évoquent Freud n’ont pas été « découvertes par nous-mêmes » veut que ces choses pour le croyant relève du mystère et qu’elles ne peuvent être connues que par révélation ; dans le cas contraire en effet elles seraient le fruit de nos recherches ou de nos raisonnements.

C’est pourquoi la phrase latine « creo quia absurdum », rappelé par Freud doit être considérée comme la devise de l’homme de foi : croire « parce que c’est absurde »,

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