Frihman sur l’œuvre de Susan Strange :
Le retrait de l’état : la diffusion du pouvoir dans l’économie mondiale.
Elle a élargie son approche aux défis posés au pouvoir étatique par le crime organisé international. Un thème qui se situe depuis très longtemps a la marge de l’étude des relations internationales, car trop journalistique et sans données fiables, dont elle a légitimé la recherche universitaire.
Se centre sur la mafia (italienne précisément avec COSA NOSTRA) qui représente selon elle le passage du crime organisé transnational en tant qu’acteur non étatique, de l’échelle locale a l’échelle mondiale, suivant le modèle d’un « contre-gouvernement organisé » défiant l’état dans les différentes dimensions du pouvoir. Elle établit parallèle avec d’autres groupes de ce genre à travers le monde : triades chinoises, cartel de drogue colombien, les yakuzas au japon et autres dans l’ancienne union soviétique ».
Elle dit qu’une « diplomatie transnationale » entre « mafias nationales » fondée sur un « intérêt commun » à exploiter les marchés illégaux » s’est formée…donnant naissant a des « accords informels » qui dénotent l’existence d’une « société internationale anarchique des mafias comme il en existe entre Etats ». Elle critique de ce fait l’inertie de l’état face au développement d’un tel réseau allant même jusqu'à parler de « coexistence pacifique » entre les états et ces acteurs non étatiques »
Une étude du crime axée sur l’Etat.
Stranger : * Reproches aux spécialistes de ne pas avoir proposé de théorie explicative de ce qui se lon elle constitue depuis lesannées 90’s LA MENACE MAJEURE du système mondial. * Les états peuvent mettre fin au blanchiment d’argent en fermant les paradis fiscaux et résoudre le pb de ‘évasion fiscale en un rien de temps...encore faut-il qu’il en aient réellement envie ! Les discours témoignant d’une reconnaissance progressive du pb ne sont que des opérations de com…pas de réelle volonté ! * « une activité