La productivité du travail compare la production réalisée à la quantité de travail utilisée. Au cœur des mécanismes économiques, c’est l’outil qui permet de mesurer l’efficacité d’une entreprise, soit sa capacité à produire le plus possible en tenant compte des facteurs de productions à sa portée.

Après avoir expliqué comment l’augmentation de la productivité du travail peut favoriser la création d’emploi, nous analyserons ses effets sur la nature des emplois créés.

Sans cesse à la recherche de plus de richesse, d’efficacité, les entreprises utilisent les à moyens à leur disposition pour améliorer leur capacité de production (produire autant mais avec moins de salariés, produire plus avec autant de salariés, ou encore produire plus avec moins de salariés). La recherche de la plus grande productivité possible est donc un moteur essentiel du fonctionnement économique. Afin d’y parvenir, les entreprises ont à leur disposition : *La possibilité d’investir, soit d’améliorer l’efficacité du travail en investissant dans des machines plus performantes qui feront accroitre l’efficacité productive des salariés. *Le pouvoir d’améliorer les performances de ses salariés, par exemple grâce à des formations ; avec plus d’expérience « en poche », les salariés sont en mesure de produire plus et mieux. *La faculté de rationnaliser le travail par un système d’organisation ; l’entreprise perd moins de temps dans les affaires administratives et en gagne plus à produire. C’est par ces facteurs que sont alors générés des gains de productivité.
Et c’est par le biais de ces gains de productivité que le progrès technique mène à la création d’emploi : simultanément affectables à la baisse des prix, hausse des revenus, hausse des profits, à la réduction du temps de travail, ces différents facteurs peuvent enclencher des effets vertueux pouvant déboucher sur des créations d’emplois ou encore, plus de croissance économique.

De plus, la hausse de la productivité conduit à un