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L'analyse économique traditionnelle a considéré pendant longtemps que la recherché d'une grande taille était un gage de compétitivité pour l'entreprise. Ceci a conduit de nombreux chercheurs a expliciter les avantages de la grande taille autour de trois concepts: les économies d'échelle, les économies de champ et les économies d'apprentissage. Or, selon Marchesnay, Pmiste français, tous ces arguments peuvent être retournés. La justification théorique de la PME repose alors sur les trois arguments inverses : les déséconomies d'échelle, les déséconomies de champ et les déséconomies d'expérience.
Dans les années 70, de nombreux économistes se sont interrogés sur l'existence ou non d'une taille idéale. Quelle est la bonne taille pour l'entreprise ? L'entreprise doit-elle grandir ou rester petite ? Dans de nombreux domaines, le coût de revient d'un bien tend à diminuer au fur et à mesure que l'échelle de production s'accroît. Ce phénomène classique appelé par les économistes, le principe des économies d'échelle est une justification théorique de l'accroissement de la taille. Plus la taille de l'entreprise est grande, plus le coût de revient de son produit est faible et donc plus l'entreprise gagne en compétitivité. Cette baisse du coût de revient a plusieurs sources.
Sur le plan interne, les économies d'échelle proviennent d'un meilleur étalement des charges fixes (charges indépendantes du mveau de production comme les dépenses de recherche et développement, les amortissements des équipements) sur des séries de production plus longues. Les économies d'échelle découlent aussi de la standardisation des produits et des procédés de production ainsi que de la division des tâches que seule une grande taille permet de réaliser.
Sur le plan externe, la grande taille renforce le pouvoir de négociation de l'entreprise auprès de ses fournisseurs et de ses clients. Une grande entreprise pourra ainsi