Gestion
I) Notion de contrôle de gestion Le mot contrôle est ambigu car il peut d’abord être associé à « vérification » c’est par exemple le commissaire au compte qui dans le cadre de sa mission légale est conduit à contrôler que les comptes annuels sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle du résultat du patrimoine de l’entreprise. Cependant, au fur et à mesure que l’environnement devient plus complexe et incertain, les managers souhaitent avoir plus de maitrise sur l’ensemble de la gestion de l’entreprise. Plusieurs définition du contrôle de gestion peuvent être proposées :
- celle du PCG 1982 : « contrôler la gestion de l’entreprise, c’est maitriser sa conduite en s’efforçant de prévoir les évènements pour s’y préparer avec son équipe et s’adapter à une situation évolutive ».
- Burlaut et Simon : « le contrôle de gestion est un système de régulation des comportements de l’homme dans l’exercice de sa profession et plus particulièrement lorsque celle-ci s’exerce dans le cadre d’une organisation »
- Anthony : « le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants s’assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par rapport aux moyens employés) pour réaliser les objectifs de l’organisation ».
L’objet du contrôle de gestion est de maitriser la performance, c’est-à-dire que les objectifs stratégiques soient atteints (critère d’efficacité) et que les moyens engagés maximisent la valeur obtenue et perçue par les clients et actionnaires (efficience).
La mise en œuvre du contrôle de gestion suppose au moins deux conditions impératives :
- le caractère non ambigüe des objectifs ce qui signifie que si les objectifs ne sont pas correctement identifiables par les membres d’une organisation, il est impossible de mettre en œuvre des dispositifs pour les atteindre
- la possibilité de mesurer des résultats sachant qu’il est parfois impossible de quantifier les résultats