GPA dossier ECJS
a) Le protocole des mères porteuses, et les fraudes.
La gestation pour autrui pose de nombreux problèmes dans beaucoup de pays du monde. En effet, lorsque celle-ci est refusée, tous les moyens sont bons pour les couples ne pouvant pas avoir d’enfants d’avoir recours à une mère porteuse dans des pays étrangers où les ces dernières sont légalisées. C’est là que commence une procédure très longue et souvent au parcours pleins d’encombres.
Il faut tout d’abord, par le biais d’Internet généralement, trouver la mère porteuse et parler longuement avec pour créer un certain lien et se familiariser avec la mère du futur bébé. Ensuite, il faut pouvoir payer les multiples allés retour dans le pays choisies pour pouvoir suivre l’évolution de l’enfant pendant la grossesse et apprendre à connaître l’environnement où va vivre la mère porteuse durant les 9 mois. Le couple et la mère porteuse doivent également trouver un arrangement qui se conclut très souvent sur une entente d’un prix assez élevé et qui varie selon les pays. Tous les couples ne pouvant pas avoir d’enfants n’ont pas forcément les moyens de payer une mère porteuse. Cela est un coût qu’il faut avoir préparé à l’avance, en économisant parfois pendant plusieurs années et certains allant même jusqu’à s’endetter pour avoir cet argent si important pour eux. La GPA est autorisée aux Etats-Unis et les mères porteuses pourraient toucher une rémunération allant jusqu'à 30 000 $. Elles sont alors massivement surveillées. En effet, elles possèdent, tout de même, quelques interdictions comme le tabagisme ainsi que la consommation d'alcool. Mais les Etats-Unis ne sont pas les seuls à avoir légalisé la GPA, il y a également l'Angleterre, l'Inde et Ukraine, qui représentent d'ailleurs, si nous pouvons le dire, des concurrents pour les Etats-Unis puisque les rémunérations des mères porteuses sont dix fois moins chères.
Une fois l’enfant née, il faut pouvoir établir une existence